SMARTLAND DIVERTIMENTO
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Stéphane Borrel, compositeur
Christophe Lebreton, concept et développement applications Faust
RANDOM (lab) – ESADSE, Design écrans et structure
Johann Aussage, Damien Baïs, François Brument, David-Olivier Lartigaud, Jacques-Daniel pillon
Yann Orlarey, conception langage Faust
Une structure designée pour 30 smartphones rieurs
Une sphère : une armature (démontable) figurant extérieurement une sphère, de trois mètres de diamètre. À la surface de ce volume, et jusqu’à une certaine profondeur, des téléphones, ceux-ci tantôt fixés à la structure, tantôt suspendus vingt ou quarante centimètres plus bas, comme des chenilles au bout d’un l. Les câbles serpentent librement à l’intérieur du volume. Pénombre relative de la salle, lumières sporadiques des téléphones (tantôt synchrones avec le son des appareils, tantôt indépendantes). Le public circule tout autour.
Qu’on puisse interpréter la sphère comme :
1 – Un arbre, la ramure sphérique d’un arbre (certains éléments de l’armature allant dans le sens d’un branchage) : ramure peuplée de chenilles, de lucioles ; écosystème, bioluminescence ; contamination (sonore et lumineuse) d’un être à un autre, etc. Les spectateurs influencent le comportement de l’écosystème (qui se tait, se réveille, etc.).
2 – Une mappemonde, la Terre (certains éléments de l’armature pouvant évoquer des méridiens) : les six ou sept milliards de téléphones qui couvrent la surface du globe, les télécommunications conquérantes, etc. ; les spectateurs, smartphone en main, investis de facto d’un statut de satellite (interagissant).
3 – Une tête (les téléphones évoquant les capteurs de l’imagerie médicale, le suivi de l’activité neuronale, les prothèses sensorielles, etc.): décryptage des pensées et émotions, environnement virtuel, technologie invasive, occupation des esprits, vanité.
Stéphane Borrel
Application disponible sur iPhone et Android
Création Exposition Musée des Confluences, Lyon, du 1e au 27 mars 2016
dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène 2016
Exposition Lux, Scène Nationale de Valence, du 31 mars au 23 avril 2016
Production : Grame, centre national de création musicale, RANDOM (lab) de l’ESADSE, Ecole Supérieure d’art et design Saint-Etienne Lux-scène nationale de Valence
Avec le soutien du fonds [ScAN] Rhône-Alpes