« IMMINENT SOUNDS », FALLS AND CROSSINGS
[sc:Youtube id= »O8P3eh2CyKo » ]
[sc:Youtube id= »0LRPBX_yXuI » ]
[sc:Youtube id= »7xmwfG6w4GU » ]
[sc:Youtube id= »teQNe2zPdRk » ]
Curator : James Giroudon
Ingienierie : : Christophe Lebreton
Sound International exhibition
Paolo Pachini (Italie)
Michel François (Belgique)
Pierre Alain Jaffrennou (France)
Bill Viola (Usa)
Roque Rivas (Chili)
Carlos Franklin (Colombie)
Thierry De Mey (Belgique)
Ulf Langheinrich (Allemagne)
Kris Verdonck (Belgique)
Philippe Moenne Loccoz et Hervé Bailly-Basin (France)
Nicolas Floc’h (France)
Trafik/Yann Orlarey (France)
Michel François (Belgique)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (France)
Chutes, traversées, immersions… d’incertitudes en déséquilibres, de lenteurs en précipitations, les installations réunies pour « Imminent sounds » nous invitent à un parcours jusqu’« au bord du monde » (1), aux confins de plusieurs possibles, à travers des espaces où les territoires du sonore s’entremêlent étroitement à ceux des images. L’inscription du son comme matériau constitutif de l’œuvre artistique était déjà au coeur de l’exposition « Mobilité, sons et formes » présentée au TFAM en juin 2010. Trajectoires sonores et tracés visuels formaient communément l’ossature et l’espace des installations rassemblées autour de notions intrinsèques, comme la vitesse ou l’architecture des sons, des lignes et des volumes. Tout en prolongeant cette approche, «Imminent sounds» développera l’idée d’une scénographie sonore et visuelle, déployée sur tout le niveau principal du Musée, où interfèrent les notions de « chute » et de « traversée » : un parcours intégrant la diversité des structures spatiales et acoustiques spécifiques à chacune des 17 installations présentées […]
James Giroudon
De chutes en traversées, parcours de l’exposition
« Imminent sounds » est conçue comme un voyage qui, partant de l’exubérance, de l’envahissement et du débordement, parviendrait à une presqu’immobilité, à un état d’évanescence. Dans l’espace d’entrée, la juxtaposition de l’œuvre silencieuse et sculpturale de Michel François face aux eaux resserrées et puissantes de Hervé Bailly-Basin, marque cette alternance, et parfois confusion, entre suspension du temps, prévisibilité de l’irréversible et chute proprement dite. Ce qui est imminent, donc.
Si les œuvres de Bill Viola, Kris Verdonck, Ulf Langheinrich et Thierry De Mey privilégient un processus de « lenteur », d’autres, comme celles de Michel François, Nicolas le Floch et Pierre Alain Jaffrennou abordent d‘emblée, sous différentes formes, le déroulement inexorable de la chute. Paolo Pachini et Carlos Franklin déclinent ce principe de verticalité jusqu’au vertige, tandis que « 72 Impulse » de Trafik projette des lignes de fuite à l’infini.
Sur le parcours de l’exposition, quelques « Contrepoints », comme autant d’échappées de mots ou d’images empruntés à des peintres, auteurs et cinéastes, jalonnent la succession de ces dix sept installations.
1. Eaux étroites
Conception et création vidéo : Hervé Bailly-Basin
Musique : Philippe Moenne Loccoz
2. Chute(s)
Paolo Pachini (conception et vidéo)
Musique : Raphaël Cendo,
Michael Jarrell, Martin Matalon
3. Autoportrait contre nature
Michel François
4. Apparition d’un verre
Michel François
5. Land IV
Ulf Langheinrich
6. Mutations of matter
Musique : Roque Rivas / Vidéo : Carlos Franklin
7. Rémanences
Thierry De Mey
8. Performances Painting #2
Nicolas Le Floc’h
9. The Raft
Bill Viola
10 . 72 Impulse
Trafik et Yann Orlarey
11. La chute de l’Ange
Pierre Alain Jaffrennou
12. Duet
Kris Verdonck
13. Presyncope
Kris Verdonck
14. Frieze
Kris Verdonck
15. Retenue d’eau
Michel François
16. Tresse à 5 voies
Thierry De Mey
17. L’étreinte
Joëlle Bouvier et Régis Obadia
(1) Un texte de Bill Viola, cité en préliminaire de l’exposition du festival de l’histoire de l’art de Fontainebleau, fait référence à ces notions de voyage et de bout du monde : « … je veux voyager jusqu’à cet endroit, et y rester, regarder à travers ma caméra. Voir les jours passer, sentir la lumière changer, écouter le paysage. C’et un lieu aride, difficile à atteindre, qui donne l’impression d’être au bout du monde. C’est le bord » / publié dans « Bill Viola : Reasons for Knocking at an Empty House, Anthony d’Of- fay Gallery Londres, Thames and Hudson &MIT Press, 1995)
Production Grame, pour le Taipei Fine Art Museum avec le soutien de BNP Paribas, Fatton et l’Institut Français