AROUND THE SOUNDS

 


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THIERRY DE MEY, TRAFIK, IUAN HAU CHIANG, PA JAFFRENNOU...
AROUND THE SOUNDS
A4 CONTEMPORARY ARTS CENTER CHENGDU

 

James Giroudon, commissaire
Sunny Sun, art director
Christophe Lebreton, Ingenierie

 

Modular path with sound and visual installations 

 

Thierry de Mey   Top Shot  
Trafik & Yann Orlarey  Sonik Cube
Iuan Hau Chiang & Christian Rizzo  fom 1 
Pierre-Alain Jaffrennou  Musica mobile
Zoe Benoit  Archisony
Thomas Leon  Glass House (location scouting) 
Pierre Schaeffer  Documents 
William Anastasi  Coleslaw 
Denys Vinzant 
D’ore et d’Espace 
Vincent Carinola / Random (lab) – ESADSE  Monolith 

 

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Around the Sounds

 

Les oeuvres musicales sont devenues multidimensionnelles, les sons se projettent en plusieurs points et créent des univers vibratoires inédits. La notion d’« espace » s’est imposée au cours du XXème siècle comme un paramètre incontournable de la pensée musicale. C’est tout un système de références traditionnelles, et souvent cloisonnées, qui a évolué et muté. Les arts visuels ont intégré le matériau sonore comme un élément d’écriture ; la création d’images en mouvement renforce cette incursion de la durée dans les arts plastiques qui s’inscrivent ainsi dans une dimension spatio-temporelle.

 

« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent » écrivait Charles Baudelaire en 1861 dans « Les Fleurs du mal » . Si un siècle plus tard, la création, à l’heure de l’intermédialité et des technologies numériques, réunit en simultanéité différents états sensoriels, elle peut en révéler autant leurs tensions que leurs unicités : les expressions, visuel, sonore, textuel… peuvent tout à la fois se renforcer, « s’augmenter » ou s’effacer l’une par l’autre. La mobilité qui s’immisce entre plusieurs expressions artistiques, le glissement d’une perception à l’autre, créent une multitudes d’états intermédiaires, à l’image d’une architecture de ls invisibles : de la confrontation à la synesthésie, du face à face à l’immersion …

 

Aujourd’hui, au sein des territoires numériques, le sonore et le visuel ont acquis cette grande proximité dont rêvaient les protagonistes de l’« art total », une idée qui n’a cessé de vibrer au cœur de l’inconscient esthétique de la modernité. Sonore et visuel sont devenus inséparables et constitutifs d’un même projet artistique : les nouvelles technologies ont accéléré ces processus, d’abord de rapprochement, puis d’autogénération dans une dynamique de continuité et de permutation entre plusieurs moyens d’expression. L’oeuvre, sous forme d’installation, est devenue polymorphe, pouvant être à la fois tactile, immersive, interactive, mobile… le « musical » qui a été le premier art utilisant l’ordinateur, peut en être, en tout ou partie, la colonne vertébrale.

 

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Autour, de formes et de sons

 

 

« Top Shot » inscrit dans du sable blanc le trajet de la danse, filmé en plongée : son déroulé, rendu visible, se dessine comme un mandala en forme de rosace . «Fom» de Iuau Hau Chiang et Christian Rizzo explore les qualités d’absorption, d’impression à l’environnement fait de vapeurs, fumée, de matières insondables et immatérielles : les personnages dansants deviennent évanescents, comme d’ultimes traces visibles des corps.

 

Avec « Sonik Cube », ce sont les sons produits par les visiteurs, par leurs gestes ou par leurs voix, qui provoquent une variation ininterrompue d’éléments lumineux.
Les documents de l’INA sur la naissance de la musique concrète nous invitent à ne considérer que le son, mais à travers toute son étendue : une sorte de « leçon de choses » à propos du phénomène sonore. La notion d’« écoute réduite » est un terme cher à Pierre Schaeffer, philosophe, chercheur, expérimentateur et musicien : les « Etudes de bruits» et «Etudes d’objets sonores» (1948/1960), en rupture avec les codes et les usages musicaux, positionnent l’ « objet sonore » dans sa syntaxe et sa poétique. « Guetter le son », c’est aussi ce que propose, « Archisony » de Zoé Benoit qui présente deux captations de lieux d’architecture conçus par l’architecte Le Corbusier, à travers certains de ses usages et la parole de ses habitants.

 

La vidéo « Coleslaw » de William Anastasi joue d’un objet sonore/fragment d’une musique de Cole Porter, se reflétant sans cesse sur lui même. En une sorte d’écho à cette fluidité et en prélude aux transparences de « D’Ore et d’espace », « Glass House » de Thomas Léon dresse, de manière puissante, un bâtiment de verre, sorte de monstre architectural hybride aux innombrables réflections et halos, environné de sonorités d’orgue de cristal.

 

Comme un rêve éveillé, les ruissellements sonores des écritures à la feuille d’or de Denys Vinzant sur des plaques de verre créent un espace d’entrecroisements de lignes, de sons et de lumières, tout en se mêlant aux silhouettes et halos du visiteur. Celui-ci est invité à se mettre à l’écoute, à capter le son du verre en vibrations, à tendre l’oreille et, de fait, à s’insérer dans le dispositif visuel.

 

En début et fin de parcours, le principe d’interaction est au cœur de deux installations, « Sonik Cube » et « Monolithe ». « Sonik Cube » crée un espace immatériel qui entoure un cube lumineux et avec lequel le public peut interagir par le biais de capteurs et microphones. L’oeuvre incarne cet espace vibratoire où les combinatoires infinies des carrés de lumières résonnent des bruits produits par les visiteurs selon un processus de captation et de « feedback ». La relation de cause à effet se complexifie et s’efface dans une accumulation d’interactions ; mais la sensation « live » du spectateur demeure lisible dans son principe actif et acquiert un aspect ludique.

 

«Monolithe» invite le visiteur à une autre approche : l’objet «obscur» vibre de l’intérieur, il en émane une force interne, mystérieuse, que nous renvoie une matrice de leds tridimensionnelle à l’intérieur d’une structure verticale en forme de prisme triangulaire recouverte de plaques de verre de type Drak Grey. Il semble respirer, puis réagit en fonction du toucher : un dialogue singulier peut alors s’installer. Comme « Sonik Cube », « Monolith » est une oeuvre qui suggère l’attente et qui devient, par l’action du public, un méta-instrument : les gestes caressant sa surface le font réagir à la manière d’une harpe.

 

« Around the Sounds »  propose un itinéraire scénographié qui se décline en une poétique de la uidité, en un parcours de formes visuelles et sonores, le plus souvent entrelacées. En immersion, en face à face ou en interaction, pour l’œil et l’écoute, en une plastique sonore, « Around the Sounds » est un appel aux sens… autant qu’au concept, assurément

 

James Giroudon

 

 

Leap

A Form No Longer Radical
Article sur l’exposition dans
« LEAP – The international Art Magazine of Contemporary China »

 

 

 

 

Production: Grame, Centre National de Création Musicale
Organizer: A4 Contemporary Arts Center
Coorganizers: « Around the Sounds » is an “Event organized as part of France-China 50— www.france-chine50.com”, with the support of French Institute and Festival Croisements

Opening Party: 15:00 p.m.(Sat.(14th June, 2014
Time: From 14th June, 2014 to 14th September, 2014
Venue: Luxetown, 18# Section 2 LuxehillBoulevard, Shuangliu, Chengdu, China

 


DIFFUSION

14 juin 2014 - 15 septembre 2014
Exposition
Exposition dans le cadre France-Chine 50 et Festival Croisements
A4 Gallery / Chengdu (Chine)